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Page mise à jour le 18/04/2024

Chaque printemps, les allergies saisonnières sont de retour : comment les éviter ?

Yeux irrités, éternuements, démangeaisons… Pour certaines personnes, le printemps signe le retour de la rhinite allergique saisonnière et de ses désagréments. Conseils malins pour vivre ces périodes plus sereinement, à la maison comme dehors.

© Adobestock - AnastazjaSoroka

À quoi sont dues les allergies saisonnières ?

La manifestation la plus courante de l’allergie au printemps est la rhinite allergique : lorsqu’on respire certaines substances allergènes, les muqueuses nasales s’enflamment et gonflent. La rhinite allergique peut se déclencher à n’importe quel âge et serait de plus en plus fréquente : elle atteint 20 % des enfants à partir de 9 ans et 30 % des adultes. Dans les cas les plus sévères, elle peut provoquer un véritable handicap au quotidien.

Les pollens, premiers responsables

La rhinite allergique apparaît régulièrement au printemps, on l’appelle aussi rhume des foins car elle est souvent causée par les pollens en suspension dans l’air. Parmi les pollens les plus allergisants, on trouve les graminées, les herbacées et certains arbres comme les bouleaux, les frênes et les cyprès. Si le pic des allergies aux pollens se situe entre avril et juillet, elles peuvent se prolonger jusqu’en septembre.

D’autres substances en cause

La rhinite allergique peut aussi être déclenchée par :

  • Les acariens : présents toute l’année dans nos intérieurs, ils sont plus agressifs au printemps et se logent notamment dans les oreillers, matelas, tapis, fauteuils et peluches.
  • Les moisissures : plus courante à l’automne, l’allergie aux moisissures peut aussi survenir au printemps si le temps est humide.
  • Les poils et squames d’animaux de compagnie.

Les allergies touchent une grande partie de la population

Près de 25% de la population française souffre d’allergie respiratoire(1). 3%(2) des Français souffraient d’allergies il y a plus de 50 ans.  En 30 ans, la prévalence des rhinites allergiques a triplé chez les adolescents et les jeunes adultes(3). Selon l’OMS, la moitié de la population mondiale sera touchée en 2050. 

Quels sont les symptômes d’une allergie saisonnière ?

Les symptômes d’une rhinite allergique sont souvent les mêmes que ceux d’un bon rhume : nez bouché ou qui coule en permanence, éternuements, sensation de démangeaison dans la gorge, yeux qui piquent et qui gonflent, toux d’irritation. 

Les allergies saisonnières peuvent aussi causer des éruptions cutanées de type eczéma ou urticaire. 

Non traitée, une rhinite allergique peut entraîner des complications, comme une sinusite, une conjonctivite, une otite, et des difficultés respiratoires jusqu’à provoquer une crise d’asthme. Ces allergies chroniques nuisent aussi à la qualité du sommeil et peuvent également impacter la qualité de vie. Si votre allergie s’aggrave, consultez un médecin sans tarder pour trouver un traitement adapté.

Comment limiter le risque d’allergie saisonnière ?

Pour limiter l'exposition aux allergènes, quelques précautions s’imposent.

Des habitudes simples à prendre chez vous : 

  • Privilégiez l’ouverture des fenêtres avant le lever et après le coucher du soleil ;
  • Prenez une douche en rentrant d’une promenade ou après plusieurs heures à l’extérieur, pour vous débarrasser des pollens qui ont pu se déposer sur vous ;
  • Rincez vos cheveux le soir pour éliminer le pollen ;
  • Nettoyez fréquemment, à grande eau, vos mains, votre visage, votre nez et vos yeux.

Des actions de précautions à mettre en place à l’extérieur :  

  • Pratiquez les activités de plein air tôt le matin, quand la concentration de pollens dans l’air est la moins élevée ;
  • Portez des lunettes de soleil et un masque ;
  • Évitez les activités extérieures entraînant une surexposition aux pollens (tonte de la pelouse, entretien du jardin…) ;
  • Étendez le linge à l’intérieur ;
  • Privilégiez l’air conditionné en voiture à l’ouverture des fenêtres et changez régulièrement le filtre anti-pollens de la climatisation ;  
  • Évitez de prendre vos vacances à la montagne en été si vous êtes allergique au pollen des graminées, car en altitude, les végétaux fleurissent un mois plus tard qu'en plaine. 

À savoir : Pour connaître le taux de pollens dans l’air et suivre au jour le jour le niveau d’alerte dans votre département, rendez-vous sur pollens.fr, le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA).


Contre les acariens

  • Dépoussiérez souvent votre logement, en préférant l’aspirateur au balai. Privilégiez les aspirateurs à filtration très haute efficacité (filtre HEPA).
  • Limitez le chauffage à 19°C et le taux d’humidité à 50 % : les acariens préfèrent les atmosphères chaudes et humides.
  • Aérez quotidiennement votre logement à raison de 2 fois par jour pendant 15 minutes. 
  • Nettoyez les draps une fois par semaine à 60°C : les acariens ne résistent pas à cette température.

Contre les moisissures

  • En été comme en hiver, aérez en ouvrant les fenêtres de votre logement au moins 10 minutes par jour, et si possible plusieurs fois dans la journée.
  • Dans la cuisine, utilisez une hotte aspirante lors de la préparation des repas.
  • Dans la salle de bains, mettez en place une ventilation efficace, surveillez l'état des joints et aérez chaque jour.
  • Nettoyez régulièrement la maison à l'eau de javel diluée. Si la surface touchée par les moisissures dépasse trois mètres carrés, faites appel à une société spécialisée pour les éliminer.

Comment traiter une allergie au pollen ?

La lutte contre une allergie au pollen résulte de la combinaison de mesures de prévention, de renforcement de l’hygiène nasale (lavage du nez) et de médicaments permettant de réduire les symptômes. Certains d’entre-eux, parmi les antihistaminiques, sont en vente libre. 

En cas de manifestation importante des symptômes allergiques, il convient de consulter son médecin traitant qui pourra prescrire :

  • Des antihistaminiques puissants (cachets, collyres…) pour soulager les symptômes tels que les éternuements, les démangeaisons, le nez qui coule et les yeux larmoyants.
  • Des corticostéroïdes, souvent en pulvérisation, qui aident à réduire l'inflammation nasale. Leur efficacité commence quelques jours après le début du traitement.

Si les symptômes sont persistants et/ou s’ils deviennent très handicapants, le médecin peut orienter son patient vers un allergologue, dans le cadre du parcours de soin coordonné. Ce spécialiste effectuera des tests afin de déterminer les pollens responsables de l’allergie puis prescrira un traitement personnalisé voire recommandera une désensibilisation (immunothérapie allergénique).

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